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Association Nationale des Points Accueil-Ecoute Jeunes

PRÉSENTATION

Le réseau des PAEJ propose des espaces d’accueil et d’écoute en proximité des lieux où vivent les jeunes et leurs parents. Faciles d’accès, offrant un accueil inconditionnel et gratuit, ces lieux d’écoute proposent avant tout la possibilité à chacun de s’exprimer sur les questions ou difficultés inhérentes au passage par l’adolescence. Très
adaptés à leur contexte d’implantation, les PAEJ ont des structurations diversifiées et des modalités d’actions répondant aux besoins locaux.
Veillant à ce que la singularité de chacun contribue à la cohésion sociale, les interventions des PAEJ articulent les actions individuelles (soutien - sensibilisation – médiation – orientation) avec des actions collectives de prévention généralistes (citoyenneté, violence, éducation à la santé…) ou thématiques (drogues, suicide...). Ils favorisent le développement de partenariats locaux entre les acteurs qui sont en contact avec les jeunes.
La pratique des PAEJ s’oriente à partir du partage de valeurs communes : Humanisme, Respect, Solidarité. Sa mise en œuvre se fait avec un professionnalisme qui se double d’un engagement personnel portant à l’initiative.

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CONTRIBUTION

L’ANPAEJ s’est alertée depuis 2010 sur la diminution importante des crédits alloués aux PAEJ qui ont subi une diminution importante depuis 2009.
En effet, la ligne budgétaire (BOP 177) qui permet de financer les Points Accueil-Ecoute Jeunes, les Espaces Santé Jeunes et les Boutiques Solidarité atteignait 9,7 millions d’euros en 2010, a chuté à 7,4 millions en 2011 et elle est annoncée à 5 millions pour 2012. Ces baisses ont eu un effet en cascade sur les financements des régions et des départements, avec au minimum une diminution de 25 % depuis deux ans et l’arrêt du financement de ces structures dans 4 régions.
Nous constatons à ce jour la fermeture d’au moins 50 Points accueil-écoute jeunes en contact avec la jeunesse en « mal - être », ce qui nous inquiète fortement. Quatre régions ont complètement arrêté leur financement (part de l’Etat via la DRJSCS). Les déficits financiers, constatés ou à venir, conduisent les associations gestionnaires à renoncer à cette mission de cohésion sociale. Enfin, pour les structures qui subsistent, on observe une disproportion telle entre les besoins et les moyens mobilisables que l’action devient difficilement opérante face aux disparités géographiques (territoires périurbains et ruraux) et aux fortes inégalités d’accès aux soins.
Sans une réaction rapide de l’Etat, en lien avec les Collectivités locales territoriales, tant au niveau d’un engagement politique fort que des moyens financiers pour l’accompagner, nous craignons que le maillage territorial que nous avons construit depuis vingt ans disparaisse complètement d’ici 2012.
Avec pour conséquence l’abandon de plus d’un million de jeunes en situation de « mal-être », de décrochage ou de rupture définitive avec l’organisation sociale, ce qui engendre de plus en plus de défiance vis-à-vis des dispositifs de droit commun.
C’est pourquoi depuis 2010, considérant que c’est notre devoir et notre responsabilité, nous alertons les pouvoirs publics, avant que la situation ne devienne irréversible.